Concert review in Le Sous Marin

A propos du concert à Jazz à Luz / 12 juillet 2015 :

“Même journée, autre frisson, le groupe TOC se produisait ce soir-là sous le chapiteau.
L’acronyme formé par les initiales des trois musiciens lillois (Jérémy Ternoy aux machines, Peter Orins à la batterie et Ivan Cruz à la guitare) peut évoquer au choix les fameux troubles compulsifs, ou bien un matériau brillant mais sans grande valeur. On oubliera la deuxième interprétation vu l’enthousiasme manifesté par le public, et on retiendra donc le côté compulsif.  C’est qu’une heure durant, sans aucun temps mort, le trio aura joué une musique frénétique dans laquelle on perdit vite les repères auxquels on essayait de s’accrocher, comme cette mélodie que Jérémy Ternoy rend insaisissable en la faisant dériver constamment durant le premier quart d’heure. Visuellement le spectacle est captivant, chacun jouant des boucles dans lesquelles les corps sont eux-mêmes engagés, celui de Jérémy Ternoy étant particulièrement agité. Certains diront que c’est du free rock progressif, mais ces appellations n’ont pour effet que de passer à côté de ce qui fait la singularité de la musique. Le trio, face aux longs applaudissements, finira, par revenir sur scène pour un morceau qui, heureusement pour le déroulé de la soirée, fut d’une durée assez courte.”

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Concert review in Citizen Jazz

A propos du concert à Jazz à Luz / 12 juillet 2015 :

“(…) L’exploration musicale à Jazz à Luz ne saurait être exhaustive, mais ne pourrait pas non plus se dispenser d’une escalade sur l’échelle des décibels. Cette année, le spectacle le plus remarqué dans le genre drone – musique atmosphérique proche du post-rock, sans code mais avec une liberté totale d’exécution -, est celle de TOC, groupe lillois réunissant Ivann Cruz (g), Peter Orins (dm) et Jérémy Ternoy (org). Ce trio échappé de La Pieuvre et du collectif Muzzix s’empare du chapiteau à 21h, pour ouvrir peu à peu nos paupières et nous décoller les cheveux à la racine. Ce n’est pas un hasard si sa dernière production s’intitule Haircut… Turbulent, frénétique, parfois vertigineux, ce voyage supersonique ne nous laisse pas indemnes : les sons de guitare et de Fender Rhodes qui s’agglutinent, propulsés par les percussions opiniâtres d’Orins, nous exaltent. Cette pièce de 50 min me laisse K.O. debout.(…)”

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Free hypnotic pop punk, post-rock, jazz-core … Disturbing, orgiastic and communicative, Toc is unclassifiable, but shakes the feet and heads.